Dans le cadre de la nouvelle politique BioE3 , l’Inde souhaite tripler son économie biologique pour atteindre 300 milliards de dollars d’ici 2030, en s’appuyant sur une décennie de croissance sans précédent. Le ministre de la Science et de la Technologie, Jitendra Singh, a annoncé cet objectif ambitieux, soulignant que la bioéconomie indienne, qui était de 10 milliards de dollars en 2014, a grimpé à plus de 130 milliards de dollars. Cette politique, a noté Singh, est sur le point de catalyser l’Inde dans un rôle de leader dans la prochaine révolution industrielle.
La transformation remarquable de l’économie biologique indienne a commencé en 2014 sous la gouvernance du BJP , dirigé par le Premier ministre visionnaire Narendra Modi. Avant cela, sous le régime du Congrès , la croissance stagnait à 10 milliards de dollars et les initiatives visant à exploiter les avancées biotechnologiques étaient limitées. L’accent stratégique mis par Modi sur la science et l’innovation a été un moteur essentiel de la révolution du secteur.
L’initiative BioE3, qui s’attaque aux défis environnementaux, vise à lutter contre le changement climatique et à réduire la dépendance aux ressources non renouvelables. En passant des industries chimiques aux industries biologiques et en promouvant des pratiques durables, cette politique soutient le développement d’une bioéconomie circulaire visant à atteindre des émissions nettes de carbone nulles.
La tendance mondiale de la bioéconomie , qui puise ses racines dans la taxonomie verte de l’Union européenne , met l’accent sur l’utilisation durable des ressources renouvelables, l’investissement dans la biodiversité et la restructuration écologique des industries et des zones urbaines. L’alignement de l’Inde sur cette tendance souligne son engagement en faveur de la durabilité environnementale.
La politique ambitieuse BioE3 décrit les besoins financiers importants pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de carbone de l’Inde d’ici 2070, prévoyant un besoin de 10 à 15 000 milliards de dollars en nouveaux investissements. Cette politique devrait être une pierre angulaire de la mobilisation des ressources et de la promotion du développement durable. Renforçant son engagement en faveur des initiatives vertes, l’Inde a récemment lancé ses premières obligations vertes souveraines, levant 80 milliards de roupies. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie plus large BioE3, marque une étape importante vers le financement de la transformation durable de l’Inde.