Au 1er décembre 2021, les cas confirmés de COVID-19 dans 55 pays africains s’élevaient à 8 652 830, tandis que plus de 148 643 411 vaccins ont été administrés sur le continent. Les décès déclarés en Afrique ont atteint 223 096 et 8 065 125 personnes se sont rétablies. L’Afrique du Sud compte le plus grand nombre de cas déclarés (2 968 052) et 89 843 personnes sont décédées. Parmi les autres pays les plus touchés figurent le Maroc (949 917), la Tunisie (717 572), la Libye (372 636), l’Éthiopie (371 536), l’Égypte (358 578) et le Kenya (255 088).
Les chiffres ont été rassemblés par le Centre pour la science des systèmes et de l’ingénierie (CSSE) de l’université Johns Hopkins sur la base des données de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres institutions internationales, ainsi que des services de santé publique nationaux et régionaux.
Parallèlement, une interdiction de voyager a été imposée à plusieurs pays africains afin d’empêcher la propagation de la variante B.1.1.529 du COVID-19 – appelée Omicron – que l’Organisation mondiale de la santé a rapidement classée comme « variante préoccupante », et ce grâce au partage immédiat des données de la part des chercheurs africains.
Les réactions internationales à cette découverte scientifique sont choquantes mais sans surprise. Les voyageurs de huit pays d’Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe, Namibie, Eswatini, Lesotho, Mozambique et Malawi) ont été bannis de l’Union européenne, du Royaume-Uni, des États-Unis d’Amérique et d’une liste croissante d’autres pays. L’Indonésie a ajouté le Nigeria à sa liste d’interdictions de voyage. Les interdictions de voyage précipitées d’Omicron donnent l’impression que les Africains – plutôt que les ressortissants des pays qui imposent ces interdictions – constituent la principale menace.