À la suite du crash dévastateur d’hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien Ebrahim Raisi et à des membres clés de son administration, l’Iran a rapidement initié un transfert de pouvoir. L’accident, qui a également coûté la vie, entre autres, au ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian , a propulsé le vice-président Mohammad Mokhber à la présidence en vertu d’un mandat constitutionnel d’urgence. À partir d’aujourd’hui, Mokhber exercera les fonctions de président par intérim pour une période de 50 jours, comme le stipule un décret du guide suprême iranien, visant à maintenir la stabilité de la gouvernance.
Dans son premier mandat en tant que président par intérim, Mokhber a nommé Ali Bagheri au poste de ministre des Affaires étrangères par intérim pour aider le pays à traverser cette transition. Pendant ce temps, des préparatifs sont en cours pour fixer une date pour les élections présidentielles, gérées par un comité constitutionnel. Ce comité, composé du président par intérim Mokhber, du président du Parlement Mohammad Bagher Ghalibaf et du chef du pouvoir judiciaire Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, est chargé d’assurer une transition douce et démocratique vers un nouveau président élu.
Les mesures rapides et décisives prises par le gouvernement iranien à la suite du tragique accident d’hélicoptère mettent non seulement en évidence l’engagement du pays à maintenir la stabilité, mais soulignent également un engagement profond à assurer la continuité du leadership pendant cette période critique. Cette tragédie, qui a entraîné la perte de personnalités politiques clés, dont le président Ebrahim Raisi, aurait pu précipiter une crise politique importante. Cependant, la nomination rapide du vice-président Mohammad Mokhber au poste de président par intérim, facilitée par un décret constitutionnel du Guide suprême, a constitué une étape cruciale pour éviter la paralysie gouvernementale et l’incertitude de l’opinion publique.