États-Unis Les rendements du Trésor ont connu une hausse alors que les investisseurs délibéraient sur les perspectives économiques et la trajectoire des marchés financiers pour l’année à venir. Alors que l’année touche à sa fin, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a augmenté de plus de 3 points de base, pour atteindre 3,826 %. De même, le rendement des bons du Trésor à 2 ans a connu une hausse de près de 3 points de base pour s’établir à 4,271 %. Il est essentiel de noter que les rendements et les prix des obligations ont une relation inverse, un point de base équivalant à 0,01 %.
L’attention des investisseurs reste intensément portée sur les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale, en particulier à la lumière de la question imminente d’une récession potentielle à l’approche de 2024. Lors de sa récente réunion, la Réserve fédérale a prévu trois réductions des taux d’intérêt pour l’année prochaine et a prévu un nouveau ralentissement de l’inflation. Ces prévisions ont suscité l’optimisme des investisseurs quant à la probabilité que ces attentes se matérialisent en 2024.
Cependant, des spéculations sont en cours concernant le calendrier de ces réductions de taux et leur capacité à prévenir une récession, étant donné que les taux d’intérêt resteront élevés même après les réductions. Les attentes du marché, comme l’indique l’outil FedWatch du groupe CME, anticipent la première baisse des taux lors de la réunion de mars de la Réserve fédérale. Dans le même temps, des données récentes sur les demandes d’allocations chômage ont révélé une augmentation du nombre de demandes initiales de chômage, soit une hausse de 12 000 par rapport à la période précédente.
Des inscriptions au chômage toujours élevées suggèrent généralement un ralentissement économique imminent, mais les niveaux actuels restent inférieurs à ceux indiquant une récession. Chris Rupkey, économiste en chef chez FWDBONDS, a commenté la situation en déclarant que même si des signes de récession sont présents, le début réel d’un ralentissement semble retardé, d’autant plus que les taux d’inflation ont diminué plus rapidement que prévu.