À la lumière des récents affrontements violents à Sidon, au Liban, l’Arabie saoudite a appelé de toute urgence ses citoyens à quitter rapidement les territoires libanais. L’avertissement, émis vendredi soir via l’ambassade d’Arabie saoudite au Liban, a été publié sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter). Bien que les zones spécifiques à éviter au Liban n’aient pas été décrites dans la déclaration de l’ambassade, celle-ci a souligné l’importance de respecter l’interdiction de voyager au Liban imposée par l’Arabie saoudite.
Simultanément, le Koweït, par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères , a publié un avis pour ses ressortissants actuellement au Liban. Le communiqué, publié samedi matin X, a averti les Koweïtiens de rester vigilants et d’éviter les « zones de troubles de la sécurité ». Contrairement à la directive saoudienne, le Koweït n’a pas conseillé à ses citoyens d’évacuer le Liban.
Le 1er août, le Royaume-Uni a révisé ses conseils de voyage concernant le Liban. Il déconseille désormais «tout voyage sauf essentiel» spécifiquement dans certaines régions du sud du Liban à proximité du camp palestinien d’Ain el -Hilweh. La raison de cette prudence accrue était la confrontation meurtrière au camp le 29 juillet.
Le conflit, qui a éclaté entre la faction dominante du Fatah et des islamistes convaincus, a entraîné la mort d’au moins 13 personnes, principalement des militants, selon des sources de sécurité du camp. Ain el -Hilweh est le plus vaste des 12 camps de réfugiés palestiniens situés au Liban. Il abrite environ 80 000 des 250 000 réfugiés palestiniens estimés à travers le pays, selon les données de l’agence des Nations Unies dédiée aux réfugiés palestiniens.